La continuité des données propres au logement
Avant que le Carnet numérique de l’habitat ne fasse son apparition, toutes les informations liées à un logement – et notamment les informations énergétiques – n’étaient pas pour autant inexistantes. Seul problème, ces informations étaient protéiformes, pouvant être disponibles sous forme de factures papier ou en version numérique. Certains artisans pouvaient communiquer le détail des travaux réalisés avec un niveau d’information complet, tandis que d’autres n’allaient pas renseigner des caractéristiques trop complexes.
Désormais, avec le Carnet numérique de l’habitat, une évolution majeure est possible en ce qui concerne la continuité des données et leur disponibilité.
Plusieurs start-up ont élaboré des plateforme numériques pour la mise en œuvre opérationnelle de ce fameux carnet de l’habitat. Le format des données y est facilement exportable et ces dernières sont donc échangeables entre opérateurs. Une vraie simplification alliée à une centralisation qui permet de conserver les données dans le temps et éviter la fuite de « datas » importantes. Une facture ou un détail de travaux perdus sur un disque dur ou au fond d’un tiroir n’auront pas d’impact. La numérisation des données et leur disponibilité assure une vraie continuité, au service des occupants (propriétaire ou locataire).
Le Carnet numérique de l’habitat simplifie grandement les démarches d’achat et de vente d’un bien immobilier, avec une information pour le nouvel acheteur qui n’est pas morcelée mais au contraire complète et évolutive. Il peut s’agir d’un atout lors d’une vente, et dans tous les cas d’un élément qui servira à améliorer la connaissance du logement du nouveau propriétaire. En effet, le carnet doit être transféré à l’acquéreur du logement au plus tard lors de la signature de l’acte de mutation.